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Salicornes à l’ail et au persil

L’occasion de déguster à Groix cette plante marine tellement délicieuse, au goût particulièrement iodé! La salicorne peut se manger crue ou cuite, je l’ai préférée cuite pour accompagner un filet de cabillaud du pêcheur du coin, du pur local!


Salicornes à l’ail et au persil

Pour 2 personnes: 500g de salicornes, 1/2 gousse d’ail, 5 branches de persil, une bonne noix de beurre breton.


Laver les salicornes.

Faire bouillir de l’eau (non salée) dans une casserole, y jeter les salicornes et les blanchir juste 3 minutes. Les rincer sous l’eau froide. (Encore mieux, les plonger dans un bol d’eau froide avec glaçons, pour leur faire garder leur couleur bien verte!).

Faire fondre dans une poêle un peu de beurre, les faire revenir 5 minutes avec l’ail émincé et du persil haché.

Servir avec un poisson, ici un filet de cabillaud juste revenu très peu de temps dans un peu de beurre.

Parfum d’air marin que je vous envoie depuis l’île de Groix!

Pourquoi c’est bon pour la santé?

La salicorne, appelée haricot de mer, corne de mer, cornichon de mer, fausse algue, passe-pierre…a pour nom latin sal, qui signifie sel et cornu pour corne à cause de ses tiges qui ressembleraient à des cornes d’animaux. On peut la trouver en Bretagne, Vendée, Charente-Maritime, estuaire de la Gironde, en baie de Somme ou même dans des anciens endroits ou vestiges de marais salants. Ce n’est pas une algue, mais une plante vivace qui se plait dans les environnements salés. C’est son adaptation à ce milieu (car elle stocke le sel qu’elle absorbe dans les cellules de ses tiges charnues) qui en donne tous ses bienfaits et saveurs et la rend intéressante au niveau culinaire. La récolte se fait, selon les régions, de mai à août.


La salicorne est pauvre en calories, mais riche en nutriments et protéines (un peu comme les algues, même si ce n’est pas une algue!). C’est une source précieuse de sels minéraux et oligo-éléments comme le fer, le potassium, le calcium, le magnésium, le phosphore, l’iode, vitamines A, B et C, en vitamine B12 également. Elle aurait des vertus diurétiques et dépuratives.


Je n’ai pas trouvé d’infos sur ses bienfaits selon la Diététique Chinoise, mais par déduction, à cause de sa forte concentration en sel, je dirais qu’elle est de nature froide (à cause de sa ressemblance à une plante grasse, comme l’aloé véra ou même le pourpier qui sont tous deux de nature froide). Sa saveur est de toute évidence salée et son tropisme sûrement au Rein. Elle sera sûrement intéressante, comme les algues, pour favoriser la diurèse, soutenir la thyroïde en cas d’hypothyroïdie, ramollir ce qui est dur comme les kystes et nodules et favoriser les selles (la saveur salée purge).


Attention toutefois de ne pas en abuser en cas de problèmes rénaux ou d’œdèmes car elle est très riche en sodium (un peu de saveur salée tonifie le Rein, mais en excès l’épuise!), et aussi en cas de selles molles (car un peu laxative)!


Dans cette recette: La nature très froide de la salicorne est compensée par l’ajout d’ail et de persil, de nature tiède. Si vous avez tendance à la fatigue et frilosité, des selles plutôt molles, je vous conseille de manger les salicornes plutôt blanchies, cuites et réchauffées par des condiments que crues!


Régalez-vous bien, en vous faisant le plus grand bien!


Article écrit par Pascale Perli « Madreperla » avec pour source, pour les bienfaits de la salicorne, un article du site « My parisien kitchen ».

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