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La pastèque: le meilleur fruit pour se rafraichir avec la canicule!

Il a fait terriblement chaud ces derniers jours et rien de mieux, selon la Diététique Chinoise, qu’une bonne pastèque pour se rafraichir! C'est la raison pour laquelle elle se vend à tous les coins de rue en Chine et aussi sur les plages en Italie où les vendeurs crient à tue-tête « Anguria bella! ». Dans la tradition romaine, on finissait toujours le repas du 15 août par une tranche de pastèque.

Selon certaines sources historiques, la première récolte de pastèques enregistrée eut lieu dans l’Égypte antique, Il y a presque 5000 ans et a été documentée par des hiéroglyphes. Le fruit était déposé dans les tombes des pharaons comme nutriment pour l’au-delà.


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La pastèque (de son nom latin Citrullus lanatus) appartient à la famille des cucurbitacées comme la courgette, le concombre ou le potiron. Elle est aussi appelée « watermelon » en anglais, car de la même famille que le melon. Sa couleur bien rouge nous renforce dans l’idée qu’elle aura sûrement une action sur le Cœur et le système cardio-vasculaire, ce qui est vraiment le cas, selon les recherches de Médecine Chinoises et Occidentale!


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Selon la Diététique Chinoise: La pastèque (de son nom chinois Xi Gua) est de nature très froide, de saveur douce et insipide (car elle fait partie de la famille des cucurbitacées, comme la citrouille ou le melon), de tropismes Estomac, Vessie, Cœur. Elle clarifie la chaleur et la canicule, génère les liquides et apaise la soif, calme l’irritabilité, clarifie le Cœur et favorise la diurèse. Elle traite les coups de chaleur, angines, aphtes liés au Feu du Cœur, mais aussi les infections urinaires, l’insuffisance rénale, en lien avec le Feu du Cœur (Axe Cœur Feu/ Reins Eau). C’est un excellent diurétique (car de saveur insipide). Elle aurait aussi une action intéressante, en cas d ‘hépatite, jaunisse, néphrites et poly néphrites aiguës ou chroniques, d’œdèmes, d’hypertension artérielle et en prévention du cancer de la prostate. Elle neutraliserait aussi de façon notoire les effets toxiques de l’alcool.

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En Chine, on la consomme beaucoup en été, par fortes chaleurs, mais aussi au moment du repas, pour calmer le feu d’un plat trop épicé !

Il existe d'ailleurs une célèbre recette, dans la tradition chinoise, de jus de pastèque et tomate pour traiter une angine causée par un excès de vent chaleur. Je vous en ai fait une recette de Gaspacho à la pastèque, tomate, menthe et fêta!


Selon les recherches actuelles: Comme le melon, la pastèque est riche en béta-carotène, vitamine C et antioxydants. Elle renforce les défenses immunitaires. Riche en citrulline, un acide aminé présent dans l’écorce et la chair, elle permet de détendre et dilater les vaisseaux sanguins et d’améliorer la circulation sanguine. Riche aussi en lycopène, elle contribue à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires.


Précautions d’emploi : Attention toutefois de ne pas trop en consommer en cas de vide de Yang de Rate, avec selles molles ou diarrhées chroniques, de convalescence, de vide d’énergie, de frilosité ou pour les femmes, au moment des règles, ou après l’accouchement, car aliment très refroidissant !


Pour la petite histoire: Les japonais, très friands de ce fruit, ont trouvé moyen de réussir à créer des pastèques carrées, pour qu’elles puissent mieux rentrer dans leur frigidaire !

Et comme disait Mark Twain, le célèbre écrivain et humoriste américain: « Avoir goûté de la pastèque, c’est savoir ce que mangent les anges ». Cela ne ressemble t’il pas à mon fameux proverbe chinois: « Manger, c’est atteindre le Ciel ». Miam! On s’en régale donc…


Comment cuisiner la pastèque?

Ma recette préférée reste ma fameuse Salade de pastèque, comme une salade de tomates (avec oignons rouges, fêta, basilic), mais on peut aussi l’imaginer en salade composée avec du melon et du concombre, sinon en trompe-l’œil de carpaccio ou en gaspacho. Elle peut aussi, parait-il, se cuisiner cuite ou encore faire une très bonne confiture (je n’ai pas encore testé).


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Régalez-vous bien, en vous faisant le plus grand bien!


Article écrit par Pascale Perli « Madreperla » avec pour sources:

« Ces aliments qui nous soignent » de Philippe Sionneau et Josette Chapellet (Ed Guy Trédaniel)

« Manger le dragon, compendium de diétothérapie en médecine chinoise » » de Claude Emile Racette (Editions CCDMD)

« Ces aliments qui soignent, 130 fruits, légumes et aliments passés à la loupe » (Revue Hors série des éditions Good health)

Les sites de Jean Pélissier « Médecine traditionnelle chinoise » et « Turismo Roma »


Et pour en savoir plus sur les bienfaits santé de nombreux autres aliments, je vous conseille mon livre « Le guide familial de la Médecine Chinoise » co-écrit avec Gilles Donguy et Alain Tardif (aux éditions Mango)

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