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Confiture de coings, poires, vanille et épices

Perli Pascale

Dernière mise à jour : 19 oct. 2024

C’est parti pour la saison des poires, mais aussi des coings, un fruit extraordinaire à préparer en confiture, gelée ou pâte de coings. Cette confiture est inspirée d’une recette de la cheffe confiturière alsacienne, Christine Ferber! C’est vrai qu’en cette saison, en voyant arriver les vacances de la Toussaint, je me mets toujours à rêver de choucroute, de flammekueche et de ces parfums de vin chaud typiques de l’Alsace! Cette confiture est toute en délicatesse, grâce au mélange avec la poire et la vanille.

Confiture de coings, poires, vanille et épices

Pour 6 pots environ: 4 coings (soit 900g épluchés), 4 poires (soit 800g épluchés), 1kg de sucre cristallisé (je mets toujours 500g de sucre pour 1kg de fruits), 1 gousse de vanille, 4cm de gingembre, 2 bâtons de cannelle, 2 anis étoilés, 2 citrons, 4g d’agar agar.


Éplucher tous les fruits, les couper en 4 pour les poires, en 8 pour les coings et les couper en tranches très fines de 2 millimètres d’épaisseur (si possible à la mandoline si vous n’avez pas trop peur pour vos doigts!).

Les mettre dans une terrine avec le jus des 2 citrons et le sucre, bien mélanger et laisser reposer 2 heures couvert.

Dans une marmite à confitures, verser le mélange, porter à ébullition, rajouter les épices, le gingembre râpé et la gousse de vanille coupée en 2 et fendue sur la longueur.

Cuire 20 minutes, à partir de l’ébullition, en baissant un peu le feu et en remuant sans arrêt. Écumer si besoin.

Reverser dans une terrine et laisser reposer 12 heures. Le lendemain, recuire 20 minutes après le premier bouillon.

Saupoudrer d’agar agar et cuire 3 minutes de plus, sans cesser de tourner.

Pendant ce temps, faire bouillir les pots et leurs couvercles. Les mettre à sécher.

Retirer les épices et la vanille de la confiture. La verser bien chaude dans les pots ébouillantés, les refermer et les retourner, le temps qu’ils refroidissent.


Pourquoi c’est bon pour la santé, selon la Diététique Chinoise?

Le coing est de nature tiède, de saveur douce et acide. Il abaisse le Qi, dissipe les stagnations d’aliments, tiédit le centre, arrête la diarrhée. Il a en effet un effet astringent sur toutes les diarrhées chroniques, par vide de Yang. Sa principale qualité est sa richesse en fibres, en pectine et en tanins qui en font un anti-diarrhéique très efficace.

Petite recette de chez nous : en cas de diarrhée, on peut faire une décoction, en coupant finement un coing et en le faisant bouillir, dans un litre d’eau, additionné de 50g de sucre, jusqu’à réduction de moitié. 3 à 4 cuillères à soupe toutes les heures et votre transit aura vite fait de se calmer. Sinon, on peut aussi prendre de la confiture ou de la pâte de coings.


La poire est de nature fraiche, de saveur douce et acide, avec un tropisme Poumon/ Estomac. Elle produit les liquides ; avec 85% d’eau, ce fruit sera très intéressant pour hydrater l’organisme et apaiser la soif. Elle humidifie la sécheresse du Poumon, rafraichit la chaleur, transforme les glaires. Elle traite la toux sèche, l’asthme, la gorge douloureuse, la trachéite, l’aphonie. Elle traite aussi la toux avec mucosités. Riche en eau et en fibres, elle va aussi traiter la constipation.

De plus, la poire protège le Cœur. Le jus de poire appelé aussi « Boisson de la douce rosée produite par le ciel » va pouvoir traiter l’hypertension artérielle, prévenir les maladies cardiaques, hépatite A ou B, voir la cirrhose du foie et aussi les cancers du nez, larynx, pharynx, poumon ou sein.

Elle est riche en vitamine A, B, C et E, mais aussi en acide folique, mais aussi en potassium qui est le minéral le plus important dans ce fruit, ce qui favorisera, grâce aussi à ses tanins, une meilleure élimination de l’acide urique par les urines, et atténuation d’arthrite et rhumatismes.

Des études ont aussi montré que manger une poire par jour pouvait réduire jusqu’à 50% le risque d’hémorragie cérébrale.


Pour d’autres recettes de confitures d’automne et d’hiver, je vous conseille aussi:


Régalez-vous bien, en vous faisant le plus grand bien!


Article écrit par Pascale Perli « Madreperla » avec pour source d’inspiration une recette du livre « Le Larousse des confitures » de Christine Ferber (Editions Larousse)


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